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Oui, bon, samedi, dimanche, ça reste le week-end quoi ! |
Je ne sais pas vous, mais moi, le dimanche, j'ai souvent un peu la flemme d'écrire une jolie chronique. Ou même une moche
Lazy
Sunday (j'ai hésité avec "Dimanche de feignasse", mais ça faisait moins
cosy et plus loque humaine, donc je me suis rabattue sur la version
anglophone du machin) sert à vous présenter rapidement ma lecture en
cours (ou celle que je viens de finir), et à vous teaser en vous
mettant quelques phrases tirées d'une page au hasard.
Wonder de R.J. Palacio
PKJ, 2013, 405 p.
Traduit pas Juliette Lê
Jeunesse, Contemporaine
Plouf en parle beaucoup avec amour, et ce n'est pas la seule. Du coup, j'ai bondi dessus telle une gazelle poursuivie par un lion quand je l'ai vu à la médiathèque.
D'August, a.k.a Auggie, qui rentre en 6ème. Rien de bien extraordinaire, me direz-vous, sauf qu'Auggie n'est pas très avenant niveau visage. Depuis la naissance, il a subi pas mal d'opérations, mais là, ça y est, il peut suivre une scolarité normale. Bienvenue au collège, donc.
Je sortis de la salle de spectacle derrière Jack. Il me tint la porte, et, alors que je passais devant lui, il me regarda bien en face, comme s'il me défiait. Je lui rendis son regard. Et je lui souris. Oui, j'ai souri. Ca m'arrive : quand j'ai peur de me mettre à pleurer, ça me fait comme si j'allais avoir un fou rire. C'est ce qui a dû se passer là, parce que j'ai souri avec l'impression que j'allais m'étouffer. Le truc, c'est qu'à cause de mon visage les gens qui ne me connaissent pas ne comprennent pas toujours que je leur souris. Ma bouche ne se relève pas aux coins comme la leur. Elle s'élargit sur les côtés, toute droite.